Paysage en hiver à Nozay (44)
Ce matin de nouveau je me suis réveillé

ux pas évoquer Marguerite Yourcenar sans évoquer THE texte qui me l'a fait découvrir : Les nouvelles orientales, un recueil de contes "orientaux" à l'écriture incroyablement poétique, d'une extraordinaire précision, chaque mot semblant être le mot parfaitement adapté, au service d'histoires belles, parfois cruelles, parfois très tendres : Comment Wang-Fô fut sauvé, ou comment le peintre entre littéralement dans sa peinture pour sauver sa vie, Le lait de la mort, ou comment une mère sacrifiée se dévoue à son enfant par-delà la mort, Notre-Dame-des-Hirondelles, ou comment une Vierge de miséricorde recueille sous son aile des nymphes chassées par la foi chrétienne... Un bijou, presque un recueil de poésie en prose!
e vous conseille la lecture des Mémoires d'Hadrien, une (auto)biographie de l'empereur Hadrien. Au terme de mémoires "apocryphes", qu'elle jugeait mensonger, Marguerite Yourcenar préférait substituer le terme de mémoires "imaginaires" ; et d'une certaine façon le texte de Yourcenar entre alors en résonnance avec un autre bijou méconnu de la littérature française : les Vies imaginaires de Marcel Schwob, dont vous pouvez découvrir les textes, publics, sur le site suivant : http://www.marcel-schwob.org/Oeuvres/170/vies-imaginaires