mercredi 31 août 2011

Savon aroma-zone "Exotic mango" (abricot)

Encore du savon, à l'odeur délicieusement fruitée! Un régal! Et c'est si facile à faire, en utilisant une base toute prête. Pourquoi acheter du savon, quand on peut faire ce qu'on veut!

Recette de base Aroma-zone (disponible ICI) et adaptée à mes ingrédients (c'est tout le principe de la cosméto maison, non?)



Ingrédients (pour un savon de 90g environ) :
79g de base Melt and Pour au lait de chèvre
4,5g de beurre de mangue
9g de purée de mangues fraîches
0,3g de curcuma
90 gouttes d'extrait aromatique d'abricot
30 gouttes d'HE de pamplemousse


Préparation :

1°) Au préalable, laver et désinfecter tous les ustensiles.
2°) Au bain-marie, faire fondre la base savon Melt and Pour et le beurre de mangue puis retirer la préparation du feu.
3°) Ajouter le curcuma, la purée de mangue puis l'arôme abricot et l'huile essentielle de pamplemousse en mélangeant bien au minifouet entre chaque ajout.  

4°) Couler la préparation dans le moule et placer ce moule au congélateur pour accélérer la prise du savon.

Savon "senteurs de Tunisie"

De retour de Tunisie, je me suis lancée dans la confection d'un savon personnalisé, aux senteurs de Djerba. Voilà ce que cela donne!



Ingrédients (pour un savon de 100g environ) :
  • Partie jaune (le sable est partout!) :
40g de base Melt and Pour au lait de chèvre
1 cuillère SMIDGEN de curcuma (pour la couleur)
1 cuillère DROP de mica or (pour le brillant)
10 gouttes d'HE d'eucalyptus radiata (les eucalyptus poussent partout à Djerba!)
  • Partie bleu-vert (le ciel et la mer) :
50g de base Melt and Pour au lait de chèvre
2 figues sèches
25 gouttes de fragrance Feuilles de figuier (ahhh... l'odeur du figuier de Douiret...)
10 gouttes d'extrait de pépins de pamplemousse
2 gouttes de colorant jaune pour savon
5 gouttes de colorant bleu pour savon

Préparation :

Au préalable, laver et désinfecter tous les ustensiles.


Réalisation de la partie jaune :

1°) Au bain-marie, faire fondre la base savon Melt and Pour puis retirer la préparation du feu.
2°) Ajouter le curcuma, la mica puis l'huile essentielle d'eucalyptus en mélangeant bien au minifouet entre chaque ajout.
3°) Couler la préparation au fond du moule et placer ce moule au congélateur pour accélérer la prise du savon.

Réalisation de la partie bleu-vert :

4°) Au bain-marie, faire fondre la base savon Melt and Pour.
5°) Egrener les figues pour ne garder que les grains et ajouter ces grains à la préparation.
6°) Hors du feu, ajouter l'extrait de pépins de pamplemousse, la fragrance "feuilles de figuier" et le colorant, en mélangeant bien au minifouet.
7°) Quand la préparation jaune a bien durci, couler par dessus la préparation bleu-vert et laisser refroidir le tout avant de démouler.
(Si la préparation bleu-vert a durci avant qu'il soit temps de la couler, ne pas hésiter a retremper le récipient dans le bain-marie pour rendre la préparation à nouveau liquide).

Bougie de massage anti moustiques

Cet été, camping. Qui dit camping dit moustiques (en fait, c'étaient plutôt des guêpes et autres méchantes bébêtes). Donc, comme je suis prévoyante, j'ai voulu me faire une bougie de massage anti-moustiques. L'idée, c'était d'avoir un produit double action : bougie repousse-moustiques et crème apaisante anti-piqures (au cas où).

Mais voilà, à l'époque, ma bible (Aroma-zone) n'avait pas encore mis de recette de ce type (depuis, c'est fait). Il a donc fallu improviser une recette personnelle, que voici :

Ingrédients (pour une bougie de 80g environ) :

71g de cire de soja
5g de macérât de lavande
40 gouttes d'HE de citronnelle (repousse les insectes)
20 gouttes d'HE de lavande (apaisante, cicatrisante)
12 gouttes d'HE de menthe poivrée (soulage les démangeaisons)
12 gouttes d'HE de camomille romaine (apaisante, antiseptique, cicatrisante)
verre à bougie
mèche

Réalisation :

1°) Au préalable, laver et désinfecter soigneusement tous les ustensiles.
2°) Préparer la mèche à bougie et la placer au fond du verre
3°) Au bain-marie, faire fondre la cire de soja et le macérât huileux
4°) Hors du feu, ajouter les huiles essentielles en mélangeant entre chaque ajout.
5°) Couler dans le verre à bougie en maintenant la mèche bien droite, et laisser refroidir.

Une recette facile à réaliser, et bien pratique! A refaire...

mardi 30 août 2011

Freaks Squeele : une série à vous couper le squeele!

Aujourd'hui nous allons (encore) parler de BD.
Une BD franco-belge pour être précis, mais qui sort du carcan habituel (46 pages en quadrichromie).
Je parle de Freaks Squeele : 4 tomes à ce jour, dont le premier fait un peu moins de 150 pages, dont une 30aine en couleur (et les autres sont à l'avenant).

Freaks Squeele, c'est l'histoire d'étudiants qui rentrent en première année dans la FEAH, la Faculté d'Etudes Académiques des Héros.
Oui, héros est un métier comme un autre, et la FEAH n'est qu'une des dizaines universités qui forment à cette vocation. C'est même la dernière en date. Droit, mode, marketing, cours théoriques et pratiques... Rien n'y est oublié!
Mais les projets du directeur de la FEAH semblent bien troubles...
La série s'attache plus particulièrement à la destinée d'un trinôme (si si, ça existe!) composé de Chance d'Estaing (jolie démonette délurée à la souplesse inversement proportionnelle à son manque de force), Li Xiong Mao (jeune asiatique dénuée de pouvoirs, elle compense par son sens tactique et sa maîtrise du flamendo, un mélange de danse et d'art martial) et Ombre de Loup (aussi puissant qu'il est timide et maladroit, il a un faible pour la belle asiatique).
Nos trois héros en formation, loosers annoncés entrés bon derniers dans la FEAH, auront fort à faire pour valider leur année : les points sont durs à accumuler, entre des cours mortels (au premier sens du terme), des condisciples loin d'être fair-play, et un directeur à la fiabilité sujette à caution.
Heureusement, à défaut de pouvoirs puissants, nos trois alliés pourront compter sur leur sens de la débrouille et un allié inattendu au nom évocateur : Funérailles.

Le scénariste et dessinateur, Florent Maudoux, est bourré de talent(s).
En tant que dessinateur pour commencer. Sa maîtrise du noir et blanc autant que de la couleur est impressionnante, tout comme son sens de la mise en page (en dehors de quelques scène de combat un peu confuses dans le premier tome) : Freaks Squeele est véritablement un plaisir pour les yeux.
En tant que scénariste ensuite. Arriver à multiplier les situations les plus abracadabrantes et les références multiples (aux films de séries Z, aux séries télévisées, à la BD, à la littérature...) sans perdre le lecteur, tout en étirant un fil rouge tout au long des 4 tomes, voilà qui était un défi difficile à relever. Florent Maudoux le fait avec succès : c'est un plaisir d'assister aux déboires de Chance, Xiong Mao et Ombre, de déceler les dizaines de clins d'yeux (et d'en louper autant : pas besoin de ceux-ci pour profiter de la série) et de suivre avec impatience et avidité leurs aventures, le suspense étant au programme.
Une BD drôle, haletante, belle : que demander de plus? Qu'elle soit pas chère, peut-être? Et bien pour ceux qui ont un oursin dans le portefeuille sachez qu'elle est en plus dotée d'un excellent « rapport quantité/prix » (14euros90 pour 150 pages, voilà qui est « rentable »).
Voilà, tout est dit. Maintenant, lisez!
Freaks Squeele, 4 tomes (Florent Maudoux, Ankama, 14,90 euros).

lundi 29 août 2011

Kaoru Mori

Kaoru Mori est l'auteur de deux séries de manga d'une qualité graphique rare, et remarquablement documentés, à mettre entre toutes les mains!
  • Emma :

Emma est une jeune fille brune à lunettes, timide et pensive, qui vit à Londres à la toute fin du XIX° siècle. Elle ne connaît même pas son nom de famille, a vécu dans la rue, a été marchande de fleurs (pensez à Elisa Doolittle dans My Fair Lady!). Malgré ces débuts difficiles, elle va avoir la chance, alors qu'elle n'a pas 14 ans, de rencontrer Mme Stowner, une ancienne gouvernante, persuadée du pouvoir de l'éducation. Mme Stowner va la tirer du ruisseau, l'employer comme femme de chambre, lui apprendre à lire, à écrire, à parler et se tenir correctement.

C'est cette métamorphose qui va lui permettre de rencontrer William Jones, un jeune homme de très bonne famille, ancien élève de Mme Stowner, gentil et un peu empoté. Pourtant, le garçon maladroit va tomber amoureux d'Emma, et se montrer prêt à braver toutes les convenances pour permettre à Emma de devenir sa femme alors même qu'on attend de lui un mariage dans la bonne société...

Emma, c'est aussi l'histoire d'une société victorienne pleine de préjugés, de convenances, et de faux semblants auxquels nos héros ne veulent ni ne peuvent se laisser prendre...

Au fil des tomes, Kaoru Mori dépeint avec talent et un grand sens du détail (les scènes de diner, de bal, ou encore la visite du Cristal Palace en sont témoins!) la vie londonienne au tournant du siècle, des petites rues de Londres aux plus grandes soirées du Tout Londres, avec toute une vitrine de personnages attachants : Kelly Stowner, la douce Emma, William le maladroit, mais aussi tout une foule de personnages secondaires riches en couleurs.

Emma, par Kaoru MORI, éditions Kurokawa, 6,90 euros
Série achevée en dix volumes
(les tomes 8 et 9 racontant des histoires parallèles)
Certains volumes ne sont actuellement plus édités!
  • Bride stories :

Changement de lieu mais pas d'époque... Nous voici, toujours au XIX° siècle, dans les steppes mongoles. Amir, jeune fille de 20 ans, est envoyée par son clan se marier dans une peuplade voisine, afin de conclure une alliance. Elle découvre avec surprise son mari, Karluk, qui a à peine 12 ans!


Au fil du tome, Amir découvre son jeune époux, sa famille, bruyante et attachante aux mœurs parfois si différentes des siennes.



Là encore, l'auteur s'est amplement renseignée sur son sujet : la richesse des vêtements, des bijoux, des broderies, du bois sculpté, gravé est tout simplement éblouissante... Kaoru Mori, au lieu de passer à travers son histoire en coup de vent, se penche sur ses personnages et dépeint les toutes petites scènes, les tout petits gestes du quotidien, pour notre plus grand plaisir...

Bride Stories, éditions Ki-Oon, 7.50 euros.
Série en cours (tome 2 à paraître le 08/09/11)

jeudi 25 août 2011

Balade dans le sud tunisien

Durant notre séjour à Djerba, nous avons quitté l'île deux jours de suite afin d'explorer un peu le sud tunisien, autour du Djebel Dahar (massif montagneux).

Le premier jour, nous avons quitté Djerba en empruntant la chaussée romaine. Les romains sont fous : Djerba est une île? Qu'à cela ne tienne, ils bâtissent une route de cinq kilomètres pour relier l'île au continent... Route toujours employée aujourd'hui, car quand les romains, bâtissent, c'est du solide! Le second jour, nous avons utilisé le bac d'Ajim pour traverser le bras de mer qui nous séparait du continent.



On the way to continent!

Premier lieu déroutant, si l'on peut dire, le lac de sel El Melah. La Tunisie comporte plusieurs lacs salés, certains gigantesques. Et rien n'est plus désertique qu'un lac de sel : aucune végétation n'y pousse, et pour cause!



Une halte obligée à Tataouine (la fameuse Tataouine, qui désigne un lieu paumé loin du monde). Non pas que la ville en soi soit extraordinaire, mais il se trouve qu'on y prépare les meilleures cornes de gazelle du pays. Les dites cornes de gazelle n'ont rien à voir avec celles qu'on trouve en France (petites, courbes, faites de pâte sablée à la pâte d'amande et saupoudrées de sucre glace). Les cornes de gazelles tunisiennes sont faites d'un triangle de pâte contenant 5 fruits secs différents concassés, roulé sur lui même, frit à l'huile puis trempé dans du miel. Un régal, mais vu la taille, en manger une suffit largement!

Ensuite commence la traversée d'immenses espaces vides, en direction des montagnes. Le choc est encore plus puissant qu'à Djerba, car la végétation est d'une rareté extrême, et les montagnes ne ressemblent guère au Jura français! Il s'agit ici d'éperons rocheux, pas très élevés, et totalement arides en apparence. Que des humains aient pu s'y installer semble inimaginable, et pourtant...



Nous avons visité plusieurs villages (Ksar Ouled Soltane, Ksar Hedada) dont les greniers à céréales aux formes étranges ont inspiré Georges Lucas quand il a tourné la Guerre des Étoiles. Ces greniers, aujourd'hui inutilisés, ont été restaurés et il a même été tenté d'en faire un hôtel, avec un succès mitigé (l'humidité des sanitaires rajoutés abîmant la structure des bâtiments).



Ksar Hedada : superbe! Georges Lucas y a tourné en 1997.


Une auberge installée dans Ksar Hedada... Et abandonnée?


L'inévitable poisson porte bonheur!


Ksar Ouled Soltane


Comment ça se tient, ce plafond?

Dans les parages, la plupart des villages en hauteur ont été abandonnés (acheminement et accès à l'eau difficile) et rebâtis plus bas, dans la vallée, parfois à plusieurs kilomètres. On trouve donc généralement deux villages du même nom. Mon gros coup de cœur personnel va à l'ancien village de Douiret : sur trois niveaux, dans la montagne, a été creusé et bâti ce village étendu qui se confond avec le sol. Le village est en cours de restauration, un hôtel y a même été installé (sans rien toucher à la structure des maisons, heureusement!). Nous y avons croisé des touristes en 4X4 avec leur guide : monsieur est sorti de la voiture, clic-clac deux photos, et on repart. Madame n'est même pas descendue. Tant pis pour eux, ils ont raté le plus beau : notre guide à nous nous a proposé de grimper à flanc de montagne pour voir le reste du village. Par 40° de température extérieure, sous un soleil de plomb, cela n'est pas très tentant, et pourtant, il aurait été dommage de ne pas le faire!


Tout d'abord, il nous a montré une mosquée désaffectée, en partie souterraine, fraîche et calme.


Dans la mosquée, cinq piliers creusés dans la roche...


Puis, un peu plus haut, voilà la mosquée du figuier : une autre mosquée désaffectée, dans la cour de laquelle trône un immense figuier qui embaume tous les environs. Le seul arbre dans les parages! C'est l'occasion d'une pause pleine de fraîcheur et d'odeurs... Je donnerai cher pour pouvoir restaurer ce lieu magique!



Le figuier ombrage toute la cour...
Son odeur est indescriptible!



Autrefois, l'eau coulait dans la cour de la mosquée.
Aujourd'hui, la citerne est vide.



Dessin gravé sur un encadrement de porte : le figuier?

Enfin dernière partie de notre périple, les villages troglodytes, à Toujane et Matmata l'ancienne. Nous nous sommes arrêtés sur la route, visiter la maison troglodyte d'une famille. C'est très gênant, pour un occidental, d'entrer ainsi dans la maison de gens qui lui sont inconnus pour mettre son nez dans les pièces! D'autant plus (Ramadan oblige) qu'ils nous ont offert le thé à la menthe et du pain maison (miam!), sans en prendre eux même.


Comme dans une maison traditionnelle,
les pièces sont agencées autour d'une cour intérieure.



Même ici, en plein continent, on retrouve les symboles traditionnels sur les portes :
main de Fatma et poisson.


Les chambres sont vastes, claires, fraîches.

Balade à Djerba, Tunisie (2) : Guellala et Lalla Hadria

Retour sur les deux musées que j'ai pu voir à Djerba (il y en a au moins un troisième à Oumt Souk, mais je n'ai pas eu le temps de le voir) : le musée du patrimoine à Guellala, ainsi que le musée de Lalla Hadria et le site Djerba héritage à Djerba Explore.

Le musée de Guellala, dont le bâtiment très vaste est inspiré de l'architecture traditionnelle de l'île, présente sous formes de petites scènes différents aspects de la vie quotidienne (mariage, vie en famille), mais aussi des métiers traditionnels, pour certains presque disparus.


Un teinturier juif.




Des femmes jouent (admirez les tissus brodés!)



Autour de la laine : cardage, filage, tissage!

Par ailleurs, le musée comporte un très beau jardin intérieur, ainsi qu'une huilerie traditionnelle (mue par un dromadaire), et quelques autres petites choses (musée de la mer, reconstitution d'une mine de sel gemme).



Le jardin intérieur du musée.



Les gargoulettes servent à pêcher poulpes et poissons depuis des millénaires.

Le musée de Lalla Hadria, vaste également et très bien conçu, présente quant à lui diverses pièces archéologiques qui concernent Djerba, mais également l'ensemble du Maghreb (Perse, empire Ottoman, pièces touaregs...). Les collections sont d'une très grande richesse, les explications sont claires. Seul bémol (fréquent dans les musées) : les vitres qui protègent les œuvres empêchent également de les photographier correctement, à mon grand dam.


Au début du musée, des pièces de poteries, certaines très anciennes, comme cette coupe à l'archer (Perse, IX°-XI° siècle)


Également des pièces d'orfèvrerie : lampe à huile en bronze (Khorassan, XII° siècle) plateau de balance au cavalier (Irak, XII°-XIII° siècle)

Viennent ensuite quelques manuscrits anciens de toute beauté, des pièces destinées aux cérémonies religieuses et (mon préféré!!!) tout un espace consacré à d'anciennes étoffes et à des vêtements d'une incroyable beauté, brodés de fils d'or et d'argent. Malheureusement, les photographies sont très vilaines (maudites vitres, maudits spots de lumières!!).

Beaucoup de pièces en bois peint de vives couleurs ornent le musée ; elles n'ont pas toutes de panneau explicatif, dommage!



Frises en bois du XVIII° siècle En haut à droite, cadenas de portail et sa clé (Maroc, XIX° siècle)



Un volet en bois richement orné de peintures.



Un coffre de mariage.

A la fin du musée, quelques très beaux bijoux d'or et d'argent ainsi que des tapis.



La traditionnelle fibule, en argent ciselé (Tunisie, XIX° siècle)
son motif se retrouve souvent sur les portes d'entrée de Djerba,
associé au poisson et à la main de Fatma




De lourdes boucles d'oreilles en argent, encore ornées du motif du poisson
(symbole de prospérité
)

A la sortie du musée de Lalla Hadria, le site de Djerba héritage présente quelques aspects traditionnels de l'île de Djerba : une maison avec sa cour centrale et ses pièces tout autour, un puits avec son bassin de réception et son système d'irrigation pour le jardin, une poterie (où travaille un potier) avec son four et sa vaste pièce de stockage, un atelier de tissage, une huilerie, un atelier de vannier (vannerie à partir de palmes), et je crois n'avoir rien oublié! Ne pas manquer d'y jeter un œil, ça en vaut la peine!



Dans la cour intérieure de la maison : un henné.



Une des pièces qui entourent la cour : à gauche, un espace surélevé,
à droite, la salle de bains, en haut, un espace pour dormir.



La salle de bain "à l'ancienne" : sobre, simple, efficace!



Le puits, le bassin de réception de l'eau et les canaux d'irrigation.



Atelier de poterie (enterré, pour maintenir température et hygrométrie)
et salle de stockage des pièces en attente de séchage.




Atelier de tissage, à l'architecture très reconnaissable avec ses pignons pointus.



Deux autres activités traditionnelles de l'île :
huilerie et vannerie à partir des feuilles de palmes.