samedi 31 décembre 2011

Balade en hiver

Balade un matin de décembre, dans le Jura. Sol gelé, grand soleil, le nez par terre et la glace qui dessine des motifs à nos pieds : que demander de plus?






2011 Adieu, with no regrets!


2011, tu as été pour nous une triste année. Année de deuil, année de crises, de défaites et d'abandons. On te quitte, et sans regrets! Bon vent! Et vivement 2012!


jeudi 29 décembre 2011

Joyeux Noël et bonne année



Un joyeux Noël (en retard) à tous, et, en avance, une excellente année 2012.

Les petits sablés de Noël :

275g de farine
150g de beurre ramolli
125g de sucre (j'en mets toujours moins, par principe)
50g d'amande en poudre (ou de noisette, miam aussi)
2 oeufs
1 cuillère à café de levure
épices au choix (cannelle, gingembre, muscade...)
zestes de citron, orange ou mandarine

1°) Préchauffer le four à 200°.
2°) Dans une grande jatte, mélanger la farine, la levure, le sucre et la poudre d'amande.
3°)Ajouter le beurre et les oeufs et travailler à la fourchette.
4°) Pétrir avec les mains pour en faire une boule et rajouter les épices et le zeste.
5°) Placer la boule de pâte au frigo une quinzaine de minutes, elle sera plus facile à travailler.
6°) Abaisser la pâte à environ 1/2 cm de hauteur et découper les sablés à l'emporte pièce, les poser sur une plaque couverte de papier sulfurisé.
7°) Enfourner 7 à 10mn environ, en surveillant.



dimanche 11 décembre 2011

Le vent dans les sables


Michel Plessix, scénariste talentueux et dessinateur hors du commun (tout ça, même, et plus encore), avait repris il y a quelques années les personnages du livre jeunesse de Kenneth Grahame, Le vent dans les saules, et avait raconté en quatre tomes aux couleurs superbes la chronique de la vie quotidienne des petits héros animaliers au bord de la rivière : Taupe le maladroit, Rat raisonnable et casanier, Blaireau bourru mais grand coeur et Crapaud, le baron Têtard, toujours toqué de lubies improbables et plus ou moins dangereuses dont ses amis doivent le sauver.

Michel Plessix a repris ses pinceaux et ces sympathiques personnages pour nous livrer une suite tout aussi poétique, baptisée Le vent dans les sables. Rat, le casanier Rat, après avoir croisé la route d'un bourlingueur tatoué, se demande s'il n'a pas manqué quelque chose, lui qui n'a jamais quitté sa rivière. Il n'aura pas à se poser la question longtemps : le récit de cette rencontre avec un voyageur a jeté une nouvelle lubie dans l'esprit un peu déjanté de ce pauvre Crapaud, qui s'enfuit au loin. Ses amis Rat et Taupe se lancent à sa poursuite, mais le rattrapent trop tard : les voilà clandestinement embarqués pour l'Orient, le lointain Orient dont ils ne savent rien. Arrivés là-bas, ils vont devoir s'organiser, d'abord pour vivre sur place, ensuite pour préparer à long terme le coûteux voyage de retour, enfin pour garder un œil sur Crapaud qui envisage d'aller faire un tour dans le désert à la pèche au trésor.

Heureusement pour eux, dans leur lointain exil au soleil, ils seront aidés, par Samir le musicien, par Ali le guide un peu louche, par Lizarbou, patron de café et grand philosophe devant l’Éternel, par tout le petit monde du souk qui les accueille sans leur poser de questions, parce l'hospitalité, c'est sacré, même si le choc des cultures est parfois un peu rude - ou très drôle, c'est selon!


Amateurs de belles histoire et d'aquarelles délicates, amoureux des voyages au soleil d'Afrique ou d'ailleurs, précipitez-vous sur ces petits bijoux dessinés, semés de philosophie arabe, d'humour, de tolérance et de poésie! Seul bémol : les tomes sont trop courts! Seul regret : étudiante, j'ai vécu dans la même rue que Michel Plessix sans jamais oser aller lui demander une dédicace...

Le vent dans les sables, Michel PLESSIX,
Éditions Delcourt, 11,95 euros
Quatre tomes parus, la série devrait se terminer au cinquième.

mercredi 7 décembre 2011

En mode cadeaux de Noël home made...

Comme tous les ans, je suis en plein mode "je fabrique mes cadeaux de Noël". Au programme de cette année : des cosmétiques (étonnant, non?), du crochet, de la couture... Photos après Noël, forcément (encore que : jamais mis celles des produits faits l'an dernier).

Allez, avec un an de retard, les savons et bougies de massages que j'avais fabriqués en quantité quasi industrielles l'an dernier, pour la famille et les amis... 

 Savon orange-cannelle pour belle-maman coloré à l'urucum (et bougie de massage assortie)

Savon double face à la fleur de cerisier (et bougie de massage assortie) pour belle-soeur

Savons doubles faces pour les hommes : menthe poivrée, cyprès, pin, eucalyptus.

Pour les copines : savon gommant fraise/framboise et savon doux à la mangue, et bougies de massage assorties...






Baume façon "Baume du Tigre"


Spécial hiver et mal de dos, un baume végétal à appliquer en massage local, façon "baume du tigre" (ou Végébom, pour la couleur verte) sur les courbatures et piqures diverses. Encore une recette Aromazone (l'original est ICI) adaptée à ce que j'avais sous la main!


Ingrédients (pour un pot de 30g) : 
4,6g de cire d'abeille
23g de macérât huileux d'arnica (fait maison avec les fleurs fraîches du jardin dans de l'huile d'olive, d'où la couleur verte!)
0,6g de cristaux de menthol (attention, peut provoquer une réaction cutanée chez certaines personnes, faire un test sur la peau!)
2 gouttes de vitamine E (ou un autre conservateur)
24 gouttes d'HE de tea tree (antibactérien)
24 gouttes d'HE de menthe poivrée (antalgique, anti-inflammatoire)
16 gouttes d'HE de romarin à camphre (décontractante musculaire)
6 gouttes d'HE de cannelle (tonique et anti-infectieuse)
4 gouttes d'HE de clou de girofle (antiseptique et anesthésiante)


Préparation :
1°) Au préalable, laver et désinfecter tous les ustensiles et le pot.
2°) Au bain-marie, faire fondre la cire, le macérât huileux et les cristaux de menthol puis retirer la préparation du feu.
3°) Ajouter un par un les autres ingrédients en mélangeant bien entre chaque ajout. 
4°) Couler la préparation dans le pot. 
Je pense même (à tester sur les prochains pots) qu'on doit pouvoir ajouter à ce baume de l'huile essentielle de poivre noir (antalgique et réchauffante) et/ou de gaulthérie (antalgique).





Les annales de la Compagnie noire

Allez, un peu plus de spontanéité et moins de chipotage sur mes critiques de livres... Aujourd'hui, je vais donc parler de La compagnie noire.
La compagnie noire, c'est une série de livres de fantasy écrit par Glen Cook. Et commençons par un petit message à ceux qui attendent d'un livre de fantasy l'histoire d'un jeune homme/femme/hobbit/autre en lutte contre le mal et qui va se révéler à lui-même et aux autres durant l'aventure. A ceux là, je dirais de passer le chemin. La compagnie noire est aux antipodes de cet archétype. Jugez plutôt :
La compagnie qui donne son nom au titre, c'est une armée de mercenaires qui loue ses services au plus offrant, peu importe quelle cause il défend et quels moyens il emploie. La grande règle de comportement de la compagnie noire est qu'un contrat passé doit être rempli. Et c'est tout. Quand on entre à la compagnie noire, c'est général pour fuir un passé peu glorieux, voire franchement glauque. Et ça tombe bien, ici, on fait table rase du passé, c'est  le présent qui compte, et le sentiment d’appartenir à une famille. Une famille cupide, cynique et au sens de l'honneur un peu tordu, mais une famille tout de même.
Le cadre de l'histoire met en place la lutte classique du bien contre le mal : La Dame et ses asservis, les plus puissants sorciers au monde (à l'exception de La Dame), sont les méchants. Les vrais. Dignes de siéger à la première place du podium aux côtés de Sauron. En face les rebelles, les partisans de la Rose Blanche, une femme qui, la légende le dit, viendra mettre un terme à ce règne de terreur. Ce sont les gentils. Simple, non?
Sauf que la compagnie noire est liée par contrat aux mauvais de l'histoire. Leurs missions, lutter contre les factions de la Rose Blanche, repousser leurs soldats, décrédibiliser les rebelles aux yeux du peuple, assassiner les chefs ou les soudoyer. Et pour ce genre de sale boulot, la compagnie est la meilleure et la plus expérimentée, à tel point qu'ils deviendront le fer de lance de la Dame.
Ce qui fait l'originalité de la série, c'est la forme de carnet de bord que prend le récit, raconté par l'annaliste de la troupe, Toubib. Au plus proche du quotidien des mercenaires, racontant les actes les plus emblématiques de ses membres autant que les petits riens, les écrits désenchantés et cyniques du médecin de la compagnie sont bien loin de tout manichéisme. A travers les personnages de la Dame, des Asservis tout saufs solidaires, mais aussi des rebelles pas si blancs que ça, c'est un questionnements sur la nature du mal qui se dessine, par petites touches. Et puis, peu à peu, au fil des missions, des actes de guerres et des magouilles se dessine quelque chose. Un fil rouge, quelque chose de grandiose ou de tragique qui se prépare.
Loin des univers et des histoires classiques d'elfes, de nains et de dragons, la compagnie noire a su apporter sa touche de noirceur et d'originalité au genre pourtant très balisé de la fantasy.

La compagnie noire, Glen Cook, éditions J'ai Lu, 7,60euros pour le tome 1.

Séléné

Ma dulcinée (les deux autres mains du blog) me fait remarquer que ça fait moult mois que je n'ai rien posté. Je m'y attèle donc, avec un dessin de circonstance (ça fait moult mois que je n'ai pas travaillé dessus!). Tout commentaire sur ce dernier est le bienvenu!