jeudi 7 février 2013

Le Protectorat de l'Ombrelle


Londres, 1871.

Alexia Tarabotti part dans la vie avec bon nombre de handicaps :

1°) Son père est mort et Italien (elle ne sait pas ce qui est le plus gênant). En revanche, elle écope d'une mère (belle, blonde et stupide), de deux jeunes sœurs (belles, blondes et stupides) et d'un beau père (passif et dépassé par les évènements : quatre femmes à la maison, c'est trop).

2°) Elle est trop grande, trop brune et trop pulpeuse pour le goût anglais (voir point n°1). Pas grave, elle se venge en achetant des toilettes voyantes et sophistiquées.

3°) A 26 ans, elle est toujours vieille fille (voir points n°1 et 2). Tant pis, la bibliothèque de son père l'a informée de pas mal de choses concernant les relations hommes-femmes, du moins il lui semble.

4°) Elle n'a pas d'âme, contrairement aux humains normaux, qui en ont un peu (même si dans le cas de sa mère et de ses sœurs on se demande à quoi elle leur sert), et aux êtres surnaturels, vampires et loups-garous, qui en ont beaucoup trop, c'est bien connu.

5°) Elle est toujours au mauvais endroit au mauvais moment. Mais là, franchement, ce n'est PAS de sa faute : pouvait-elle prévoir que la bibliothèque où elle se cachait pour fuir un bal ennuyeux (il n'y a même pas de sandwichs, c'est une honte!) abritait également un vampire bien décidé à la croquer? Certes, elle l'a estourbi à coups d'ombrelles, mais là, vraiment, ce n'est pas sa faute! Du moins, c'est ce dont il va falloir convaincre lord Maccon, écossais, loup-garou, chef de la meute de Londres et enquêteur principal du Bureau des Affaires Surnaturelles...


CARRIGER Gail, Le Protectorat de l'Ombrelle
4 tomes parus à ce jour chez Orbit,
16,75 euros.

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